murmure

écoutes les rires d'un clown

ma langue danse les mots d'illusions

je resterai étrange étrange toujours

je te laisse mes joies intimes car

nous somme dans les violences du monde

la parole est inattendue sur les murs des prisons

d'où surgissent les cris inachevés des inconnus

le nombre de mots ne suffit pas

pour le galop de mes pensées

et ta merveilleuse présence

n'excuse pas de cette insaisissable lumière de ton regard

dans le mouvement du temps il faut accepter la cassure

même ne pas comprendre la douleur de l'absence

je suis si fragile de t'avoir...toi

surtout laisse la peur convenable

se consumer dans l'ombre d'un murmure

le murmure du temps du temps  que tu ne dira plus...