la solitude de la solitude

Tu as fermé

la lumière

je n'entends plus marcher

à coté de mes pas

la solitude de la solitude

tu as fermé la lumière

reste

l'odeur du soleil

bruits des lunes

chagrin des mers

l'oublie des vagues

va viens

monte descends

le cri des sables

à mouiller tes yeux

de la brume naît ton absence

les oiseaux des arbres disent

il est encore temps

de nourrir nos mains

même d'un soupçon

du léger bruissement d'une caresse

comme le souffle d'une bouche

ou alors le cri

d'un vent de tempête

nous devons trouver le jour en marche pour qu'il nous reste nos regards

nous devons retrouver un souvenir de la déchirure de notre attente

se souvenir des respirations saccadées

des craquements des corps en ébats

des morceaux de brûlures

et savoir ce silence

comme la résurgence

du vacarme de nos vies...