IL Y A DU VENT DANS nos CORPS
Des souffles de mots affleurent à nos lèvres
La sagesse n'est pas inquiétante
elle est guerrière des couleurs
il y a eu les larmes de nos jardins dévastés
Qui a piétiné les fleurs de nos jardins ?
Déjà enfants nous ne voulions pas mourir
Nous savions l'aube et sa première lueur
oublier les nuits des rêves sombres
Et ces nouveaux corps quand nos maisons grandissent
Les hommes dramatiques ne savent plus
regarder le silence d'un arbre grandir
sentir une rosée sur les pieds nues
la caresse des herbes sauvages
ils ont le drame des costumes et masques
Sais-tu encore embrasser la pierre ?
Elle fissure les angoisses et trou les nuages
Alors nous avons encore des ailes...