Il y a des heures intimes
nouent et dénouent les sens
heures hors du temps
nous allons alors
l'impossible ailleurs
cette lente et étouffante attente
pourtant si vraie
l’obsédante légèreté d'une fuite
l'intime conviction du dedans
pourtant si fragile
la perception sensible du monde
Jusqu'à cet endroit de la lumière du jour
où la parole est pierre
Je suis assis sans bruit
jusque... là
toi...qui sait le voir
Ce là est à nous deux

Et ces courses dans les herbes hautes
Nos mains écrivent au ciel des mots transparents
pour les oiseaux aimants
Je ne sais plus vraiment
ce qu'il faut
Je te caresse sous la peau
mon monde à l'envers
Mon corps est lourd de trop d'absences
pourtant je chante des morceaux de lune d'étoiles
à éparpiller dans tes yeux
Juste pour toi
J'ai la joie de toi...