Tiens la nuit a la couleur d'une pierre trouée
s 'engouffrent dans le trou les rêves insensés
Dans le jardin des oiseaux une pluie de livres phosphorescents
Et cette odeur de vase des lacs malfamés
Je me raccroche à la pierre qui ne coule pas
Sous mes paupières danse le cri
mes mots ouvrent d'autres cieux que la mort
Je vie une vie de chaire et de peau
Où est le jardin et le père et la mère
Les chemins amères sont les poisons
et même la rose tremble de colère
et je serre cette fleur de rose
du tremblement de ta main
Ta main est la colère des nuits
Elles avalent les bleus de ton regard
Me reste les souvenirs des couleurs
Peut-être avoir plus que la vie de la vie
surtout ne pas être réduit à compter

J'aimerai quitter la terre avec les oiseaux du haut
être dans la transparence de l'air
Je vous dirais ce jour l'au-revoir du vol...