Il y a l'asphalte

Et tout ces jours de jambes

je roule les pistes les routes

les muscles en bandoulière

je respire ma liberté

rien d'immobile

même le temps est froissé d'un courant d'air

Je boucle des boucles

les mêmes jamais pareilles

ma tête est dans le voyage

mes yeux sont ailleurs plus loin dans le temps