Je vagabond

 

possible

pieds hagards

cherchent traces

regard

LA DISTANCE D'UN REGARD ENTRE NOUS

un millimètre éternel

Je coule les mots du sang de mon corps

il y a la violence de l'infini

toujours ce quatre heure

et ce combat de mes nuits

les heures du trop tôt matin

besoin de vivre sans

un peu exténué des mots Je ne me tairai pas

ma langue est de chair

mon sang

des fois

coule rouge entre les lignes

J'aimerai entendre le cri des pierres à l’accouchement des montagnes

souviens-toi nous avons été sans silence tous les deux

maintenant il y a le bruit des départs

et puis cette escalier

chaque marche

n'a pas le même temps

tes pas ont tatoués un jardin sur ma peau

il n'y a aucune place à l'oublie

mes pensées sont vagues de ta mer

ton eau est salée

je respire

le sel de ton eau

j'ai cassé une marche d'avoir été trop pressé

il y a aussi les différences à arrondir des bords des marches

la couleur des âmes n'est pas d'une seule couleur et les ages trompent le temps qui passe

peut-être

 

TU AURRAI PU ATTENDRE UN PEU