J'ai le dos au mur mes bras gesticulent mes jambes ont des pieds à marche forcée je suis si près de toi même mon ombre est bouleversée mes mains sur ta bouche mes doigts sur tes lèvres imposent un silence les corps se recouvrent des yeux des corps j'irai voir les vents les cris des fleurs c'est aussi ici le bruit des chairs en vie j'irai suspendre les lunes des nuits la danse des arbres je me trompe si souvent de l'ordre des choses il y a tellement ton absence des pluies de plumes des oiseaux vont reviennent comme les vagues des mers de cette amour incompréhensible le matin d'une aube un soleil en rosées les chemins du jour le cœur est un regard nos têtes dans nos jardins les couleurs des fleurs palpitantes confidences dans le vertige de la terre où as-tu cacher nos désirs les chemins illisibles s’effacent il me reste le vertige de toi...