J'ose le geste

derrière ton visage
marquer ton rire
faire immense tes yeux
Tu ne dis rien ?
Les poussières de vent bousculent les écorces
l'arbre des branches
J'irai faire pousser des fleurs sur tes mains tendues
Si tu veux
J'irai gratter des bouts de ciel
C'est où mon instant ?
J'ai l’impossibilité de toi
C'est à toi que je dis
j'ai un visage d'urgence et mes doigts de ciel emportent tes rires
il me faut l'autre-chose que le temps
celui où les poussières de lumière illumine ton corps et guident mes mains pour pénétrer ta peau
celui où l'absence n'est pas étrange
être seul est le calme qui oubli la peur
J'aurai cette rare lenteur à briser les jours et les nuits
J'avance de si loin que je suis déjà là... simplement là...
Je ne t'attends pas...
je ne suis sûr que de rien...
va
Tu sais bien que l'on peut entendre la lune même en plein jour ...