Je t'écris pour la première fois   cette année

peu à peu la lenteur glisse sur mes mots

nos regards écoutent les heures

et cette main doucement sur ton front

il y avait un vent qui bougeait le ciel

et cette main doucement sur ton front

cette magnifique lenteur comme à coté de la vie

tu regardais cette fleur transpercée d'un silence

(où c'était ce lent silence , dans quel jardin ?)

je voudrai toujours me souvenir

toi là et ce sourire

je voudrai d'un geste habiter ce sourire

la fleur rouge saigne ses pétales

il y avait un vent qui bougeait le ciel

tu dansais ces pétales tes mains vers le bruit des astres

ton corps travaillait l'espace si ténu entre le réel et le rêve

Je t'écris pour la première fois   cette année

peu à peu la lenteur glisse sur mes mots