Je veux entrer
des yeux regardent
un vent soulève la porte
les murs sont rouges des pensées perdues
les meubles sont cendre du feu des amours
je dois trouver l'espace
entre le silence et tes yeux
il n'y a pas eu de hasard
la terre est terre le ciel est ciel
nos noms s’engouffrent à l'infini
nos visages sont la pierre que l'eau use
l'ombre de nos mains est un sourire à l'enfance
le chemin est plein de nos empreintes
aux bords du chemin le vide de notre exil
pourtant
nous sommes le bois qui chante l'arbre des forêt
nous sommes l'eau qui imagine les mers
nous sommes l'oiseau qui allume le soleil dans un vol de ciel
nous sommes la montagne nomade qui se fait et défait
les vents et les tempêtes qui font rirent nos yeux
nous sommes rien seul et tout de nous-même
Qu'arrive le temps .... de la respiration.

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