Les portes des chambres disent les voix
il y a derrière les arbres rêves
les racines emmêlées des souffles et des cris
ces pluies de nuits les rages sur les murs
il y a du vivant et la mémoire
un silence de cris
un vent de jouir
aussi tant la solitude
l’existence des mots qui calme les peurs
je mets mes yeux dans mes yeux
mains poussent les murs

Au bord de mes mots il y a le chant des jours
exister c'est aussi voir dehors
il y a une espérance collée à l'âme dans la débandade du temps

Je marche
je fuis
j'escalade une montagne de vents
trouver la couleur du silence
bientôt
ou
mourir de vivre sans voir