Il y a cette terre où habitent nos sourires
et puis ne rien entendre
que l'eau
et puis nos heures à promener nos visages
l'eau coule des ciels et aussi des yeux
je dois me
souviens toi
cette lumière si forte à travers le feuillage
feuilles transparentes
les nervures comme des traces
danse des verts disparues
reste les blancs d'éblouissement
nous étions
épanouissement des silences
les temps se content
notre temps se compte
on ne sait rien de soi
et toi dis-tu
le vide d'un regard
ou regarder l'infime
mais toujours quelque chose bouge
la caresse d'un vent sur le feuillage de lumière