L'eau

le vent dicte

la branche au sol

les feuilles voltigent le macadam

la route se souvient de l'homme

et toi

à la lisière de ton corps

t’entends la lune chanter plus fort que les cigales

toi muette

toi absente

si là

ton souffle dansent les fougères

l'hymne aux sorcières

l'eau pénètre ta peau

tu jouis de

le vent

et l'eau

parlent à la nuit

il faut te souvenir des couleurs

pour cueillir ton jour

et remettre

ton corps

au vertige de vivre