J'ai perdu le cri
nos bouches si près
la chair est imposante
de l'amour ne reste que le sable
des yeux d'enfants
là sur
la plage
des regrets
au bord d'une mer étrangère
les vagues ramènent les longues nuits
tu marches
comme
un arbre à l'envers
pieds au ciel
chevelure dans le sable
plaît au ciel de l'oiseau
toujours
ce chant
de
lumière
nous étions
ce ressac sans age
un vent souffle les reflets
ces tant d'années
tu as perdu le cri
nos yeux éloignés
nous sommes
condamnés
à nous
poursuivre