Il reste quelques gouttes d'eau
herbes d'une rosée
j'ai appris ce sourire du matin
dans l'éblouissement d'un jour
le soleil levé sèche aussi le sang
cette incertitude des ombres
les jardins sont invisibles
jardins d'arbres sans racines
l'errance impossible
J'ai pris un chemins intime
bousculant des amas de feuilles et de silence
j'abrite un amour sauvage
celui qui bouscule mes nuits
nuits sans visages
je n 'ai pas besoin de savoir d’où il vient
il est là c'est une certitude
il caresse mes yeux
me prends la main
il me dit viens
angoisses aux vents
les oiseaux emportent tout
je m'écoute respirer
ma nuit devant les étoiles
doucement je me laisse
comme si je vis encore