Je parle doucement

sur tes yeux

cet espace trop défini

épelant ton visage

je cherche les mots a poser

sur tes lèvres

entre nous

défini par d'autres

je me parle de toi

l'absence devient sauvage

en attendant je remplis mes poches

de cailloux de lunes de soleils

je ferme les yeux

je vois ce drôle d'arbre prenant ses racines dans les nuages

le feuillage chatouille les anges et la canopée caresse les dieux

une rivière flots de rêves d'images de mes créations

je vis une histoire de monde désarticulé

nous sommes marionnettes désarticulées

sûrement les dieux lâchent les ficelles

il faut attendre que le temps nous ramène à nous

l'autre chose de l'autre possible