Nos yeux
si
multitudes
nos visages
passage caressant
tu chantes étonnée
de nous
appel vers cette intarissable douceur
corps nus d'ombres
dans
lumière
abondante joyeuse
que faut-il attendre de l 'étonnement
sûrement
cette porte
à ouvrir silencieusement
geste à peine retenus
regardes ce jardin
nos ombres dans ce jardin
nos à peine mots
chuchotements
vie vibre
éclats d'infini
la mémoire des âmes
nous sommes pressés secoués
cette
rencontre
cette porte
à fermer
allons
accomplir
apprivoiser
les corps la vie
le temps