Je suis dans ta main
courbé sous tes doigts
tu parles à peut-être
un vide un moi
un chemin d'athée
une quête du beau
tu voudrais une prière
« un murmure »
j'ai semé tes roses dans les fissures de la maison
les épines griffent les murs
les murs saignent …. un sang
rouge sang des mots griffés
tu parles des arbres de lune
et d'un volcan dans ton jardin
j'ai le silence de ta main
il imite le noir d'une nuit noir
un noir immense et étroit
je vis au fond du bord de toi
j'attends les désordres du jour
(la lave du volcan brûle les épines de roses
derrière l'arbre de lune trépignent les mots interdits)
tu m'as pris à pleines mains
à pleines mains