J’ai d’un pas de coté dérangé mon temps

avant le soleil de sécher ma salive

ma langue fondue

mes mots rouges traversés d’amour

et ce temps

misère

l’illusion du dedans

comment je sort ?

Perdre

je vois l’eau couler sous la pierre immobile

il y a ce vent à remuer nos visages

nos rires dans les arbres

et nos mains dans la terre

quel instrument

quelle musique

pour te dire encore

mon écriture brûle le sable de ton désert

ma main doucement posée sur tes lèvres

nos corps sont nus du monde

l’arbre et ce ciel étrange

nous n’avons plus de nom

juste cet effleurement