La terre ne ment pas

elle chante les baisers que seuls entendent les fous

ils ont l’amour dans la bouche

ils vont n’importe

mains vertes de fougères

pignes de pin dans les yeux

dans la forêt

le temps se dilue

marcher une solitude

heureuse

dangereuse

il y a au fond de moi

l’obstination de vivre