Il y avait aussi qu’ils faisaient pleurer les arbres
il y avait aussi cette joie d’une terre
ces racines au fond des larmes
les mots se pressent et couchent l’herbe
je vois ces lumières de nuit trembler les étoiles
j’entend ce silence entre chaque arbre
je te parlerai un jour de ce silence
c’est un silence qui repose les yeux
il faut d’abord parcourir tant de méandres
chaque forêt est une pulsation du monde