Je vous ai tant tellement t’aimer
souvenez-vous du rire de la danse des arbres
l’effondrement des murs des barbelés
et puis la caresse ardente d’une feuille
sur une peau de mer parcourue de vagues invisibles
tourner le dos aux peurs qu’on avale pour mourir
au petit feu de l’abondance tonitruante
marcher nos mains beautés
résister au vide de l’ennui
posséder posséder est un vacarme
la terre est belle nue des assasins
c’est toi ou moi qui part
partons ensemble fouiller le ciel
et puis la caresse ardente d’une plume
sur une aile d'oiseau blanc
peau de terre chamanique
je t’ai embrassé tellement t’aimer