Il est où mon été
ma bouche colle
j’ai ensablé ton ventre
les enfants jouent
châteaux de sable
j’ai mal aux alignements
il y a toujours
dans les champs de gares
les trains vomissent
les routes brûlent
terre agitée
arbres labourés
un champ de fleurs aux lèvres
je cours la bataille
je cherche le silence de l’air
ma voix dit
j’entends que tu y es
tes mains poussent mon dos
au bord des mots encore
nos voix dans la ferveur de ce silence
l’absurde nous respirons
même la lune respire
juste     aime.