Toujours cet instant
sans bruits
un matin sans visage
encore cette douceur présente
quand rêvent les mots
des jardins de nuit
l’odeur des corps enlacés
un souffle d’ombres
tes pas dans la chambre
puis un silence
ne plus penser
juste sentir la lumière
les matins du soleil
qui éclairent les corps
l’éveil de la voix
fenêtres sur fleurs
l’éveil est flamme
tu es là
tes mains dans les miennes
(cette dentelle de lumière des jardins d’enfances enchevêtrement d’arbres éclabousures de fleurs à la fenêtre du jardin mon rêve de toi)