Des fois je te rêve
une porte sans serrure
derrière un trou abrupt
Ce ciel aride
sans lune
Tu es la bienheureuse cachée derrière le vent
Tu regardes le pays
les maisons rapiécées
les visages de nuit
les pensées inassouvies
Les mots cachés sous la terre
Tu embrasses le ciel
te poussent des tas d’ailes
Ces nuits émiettées
des rêves sans ombres
Toujours tu sais
Tu sais demain
et ce beau matin de lumière...