J'ai laissé une brume mourir mes pas
J'entends le cimetière des paroles
Mes mots sont endormis
ou au fond d'un placard
Ma tête est le contre-pied d'un néant
pourquoi ne plus avancer
J'ai peur d'un moi vieillis
ne plus pouvoir accueillir
Je suis si prés de ma solitude
J'ai mis une grimace sur nos peaux
J'ai mis des rires sur nos peaux
La lumière est libre de nos corps
Il y a cet entêtement de l’apparence
cet étendue amère du silence
J'ai mis un cri de métal sur ta bouche
ce cri là de l'ancienne enfance
le cri qui enfante le cri
Nos passions étranglent les mots
il y a tant de mots pour ne pas oublier
il y a tant de mots abandonnés
Laisse nos souvenirs remplirent le vide
écoute comme la terre marche sous nos pieds
écoute comme nous pouvons grandir les arbres
écoute comme …...
nous sommes en lien avec toutes choses...