Ma nuit

obstinée

Le vent fait claquer les portes

Il reste le feu des lèvres

Le silence du cœur

Je chante les bras ballants

Je comprends le chant

le chant est de la terre

Je n'ai rien de la violence

Je t'aimais tant pourtant

du bout de mes doigts le début

Comme les branches frissonnent

les arbres sont beaux du vent

Les ombres accourent aux lumières

C'est pour rire du temps aussi

l'incroyable ennui du temps

Je suis habillé de ton silence

Tu laisse ce vide

Alors le désir sous la danse des pierres

Celles des chemins perdus des tendresses

J'irai courir seul les couleurs de la vie

Mes mains sont pleines des mots doux

Sais-tu l'autre-chose de la réalité

Il n'y a pas que nos mots

Il y a aussi le souvenir des mains

Le vent éparpille le chant des oiseaux

La caresse des premières lueurs du matin

pour ma nuit obstinée...

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

Partagez cette page