Je n'ai pas besoin
de
caresser nos cicatrices
mes mains rouges
de
coquelicots
la pierre rugueuse
me connait bien
elle sait écouter
mon silence
Je n'attends que le chant
de tes yeux
même
si tes mots à dire
au bout d'un monde
même
un désert
les mots crient
dans un désert
même
les ombres des mots
parlent
il y a la fureur
des vents des arbres des montagnes
montagnes à l'envers
pieds dans l'océan des eaux
il y a l'homme
le visage de l'homme en terre
il pleure
je ne sais pas sa peine
elle est l'infini
il mouille les sables des mers
il mouille les poussières du temps
sa peine est solitude
alors
toujours
dire ton nom
oui
ton nom
même
aux vents
toujours laisser
la porte
ouverte
même
si......

Il pousse des herbes
sauvages
dans mes cheveux
Je nage la terre
Je regarde le ciel
ciel est de terre
Je sais le soleil
derrière le brouillard des fleurs
Je suis un lierre des fois
qui grimpe à la lune
Pareil aux feuilles
un souffle même
léger bouscule
Je suis homme
avant
j'ouvrai et fermer les portes
maintenant
à l'envers
J'ai pris l'âge de l'arbre
les branches cachent la lumière
les racines cherchent
elles savent que je nage la terre
Des mots flamboyants sortent de ma bouche écorce
Je cherche un chemin de magicien
Je suis dans la mémoire des nuits de lune
mes mains caressent les chants d'oiseaux
Je dois mettre mon cœur dans le silence
Je dirai les mots sans violence
Je vous ai aimés

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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