J'ai remplis mes poches de terre

La maison est pleine de pierres

les murs savent la solitude du soleil

Il me reste l'ombre pour marcher

Les toits des maisons s'écroulent

Les lunes libèrent les maisons

Les matins raniment les chemins

J'ai l'ancienne présence

et les eaux des rivières des torrents

charrient les temps qui passent

Des arbres poussent dans la terre des poches

Je ne redoute que les souvenirs

Il n'est plus ce qui était

Les terres de poche sont fertiles

Les pierres peuvent être les toits des maisons

pour que rien ne s'écroule des lunes

Les nuits meurent du jour

Si tu veux il répètent les rêves

la lumière sauve l'amour

Je marche la mer mes chaussures pleines de sable

Je saurai dire vos noms aux vents des plages

Existe t-il une île où se cachent les mots oubliés

il suffit de les dire pour qu'ils existent

Je dis si souvent le vent des mots le ciel des mots

les montagnes de ciels des mots et l'eau des mers des mots

les mots arbres et toujours ce chemin

Et toujours ce chemin caché...

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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