Je n'attends rien

le monde a les pieds qui courent

je suis aux bords de mes yeux

j'ai ma folie si vaste

je suis l'enfant de l'enfant si vieux

je marche dans la torpeur des gris

les fougères grillées chantent les roux

ainsi aussi tant des feuilles mortes peut-être

la forêt me dit de crier mon corps

je cours en sueur après mes rêves de verts et d'éclats de soleil

j'ai la cavalcade du cœur je le vois

ma peau n'a plus d'épaisseur

je n'ai plus peur d’écrire cette errance

je crois encore aux regards

((tu as su être si près de moi que d'autres le sauront

il n'y a vraiment d'innocence que dans les plis de tes sourires))

oublie mon impatience

je métamorphose mes jours

l'herbe ne pousse pas si vite

il faut du temps pour respirer

j'aime juste tellement ma mélancolie....

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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