La porte claque

Le vent

L'étreinte des pierres

Les murs

Je suis à genoux

atteindre la douceur

Qu'est-ce que je peux dire à ce vent

Les portes gardent mes nuits

Mon lit est seul

Mon corps est dans mon corps

Il cherche

je le perds

je le cherche

 

as-tu déjà bu le sel des eaux de mer

il brûle les lèvres et les mots doux

 

Mes rêves

Il m'arrive de me noyer dans le sang du ciel

Je griffe les nuages pour voir la couleur de ma douleur

Je n'ai que l'étreinte des pierres pour atteindre la douceur

Je voudrai tant revoir ton œil éblouie

Ma bouche est danse immobile

les gestes de mots sont silence

Je voudrai attraper cette douceur

celle du sommeil et de la sagesse

mes mains sont liquide

elles sont ta rivière

les oiseaux blancs du temps

boivent l'eau et chantent

LA PLUME QUI HESITE

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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