J'ai entendu une parole

au fond du jardin

le temps arrêté

cet œil intérieur à voir tes mots

tu m'as dit d'avoir mis ces mots devant la porte

porte prison église

porte mère   si loin

il y a sûrement une fleur de lumière à ce si loin

femmes hommes en herbes vertes et pierres coupantes

j'ai le corps en ombre de fer

immobile

à la genèse des racines de l'arbre de tes mots

(tu regarde ce désir de toi au-delà de moi-même)

désir chemin de désirs

vite encore la vie

l'ombre de mon corps

mourir de rouille

quête incessante

je sais

je ne sais pas

regard complice

la vie réclame

rêves d'urgence

nos corps noués sont de chair

nous ne savons pas quitter

nous sommes dans l'immuable

hésitation

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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