Les noms disparaissent

reste les regards gravés dans le mur

les fissures parlent de l’oubli

le temps cette peur de nous

je suis démuni de savoir

je ne sais pas croire

où est ma force ?

J’attends

les mots à te dire

mes mains désaccordées crie le corps

mes lèvres martèlent la peau

mes doigts cherchent une tendresse

depuis toi

je suis l’enfant et l’homme sourd

je suis nu de me taire

Ta peau silencieuse a l’odeur de la terre

tu marches délivrée de mes mots

ton rire complice

toi délicate

je me love

ce creux du silence

plus tard un chant

je peux le désir

je dis mes mots

existent

J’irai toucher tes regards gravés dans le mur

même

les fissures parlent de l’oubli

le temps cette peur de nous

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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