Je marche sans savoir

un long de murs

chercher ton ombre

elle danse

plus que le souvenir

désert luxuriant de moi

(je suis si fidèle à être tant encombré)

je me souviens de t’aimer d’aussi loin

tu parts sans que meurt ton ombre

Des pierres de sable jouent à la marelle

j’ai un arbre tordu dans mon temps du corps

ce temps ridiculement immense

mes pieds racines cherchent la terre d’avant

mes bras branches portent un cœur de joie

j’ai mis mon amour dans le bourgeon de l’arbre

naissent les feuilles aux vents

remplir le silence d’un monde

si tu écoute le bruit de cette vaste douceur

mes mots ont les yeux d’un rêve

nos corps dépouillés sur le fil des nuits

je reconnaîtrais le bruit de tes pas

tu danse tu es l’ardente toujours

il faudrait essayer encore d’être heureux

 

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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