Des fois

la lune s’éteint

je marche pieds nus
je descends un escalier de pierre
en haut
le chant d’un ange fissure la maison
tout se vide dans un espace inconnu
il y a ce chant des inconnus glissant sur les ruines
j’ai besoin d’oublier
et voir ces gens
ceux qui caressent les corps agités
ceux qui rient les yeux
ceux qui continuent d’exister
dire
ne pas être l’absent de soi
dire
nous partons aux vents

Je regardais l’ombre rouge de tes yeux sur un mur de ciel
aussi ce cri des bleus

De nos têtes s’échappe le futur

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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