Il est où mon été

ma bouche colle

j’ai ensablé ton ventre

les enfants jouent

châteaux de sable

j’ai mal aux alignements

il y a toujours

dans les champs de gares

les trains vomissent

les routes brûlent

terre agitée

arbres labourés

un champ de fleurs aux lèvres

je cours la bataille

je cherche le silence de l’air

ma voix dit

j’entends que tu y es

tes mains poussent mon dos

au bord des mots encore

nos voix dans la ferveur de ce silence

l’absurde nous respirons

même la lune respire

juste     aime.

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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