Mon geste s’accroche à un mot fragile

rescapé d’une nuit folle

lune si pleine et si floue

juste se rassurer

éviter l’étouffement des ombres

cet espace entre les corps

corps à corps

le chant des iris dans la pénombre

le noir pèse sur nos épaules

alors une lumière pour nos mains tendres

pour nos chimères désespérées

je pense nous et je suis si seul

j’ai le coeur dans la poche tirée au couteau

mon souffle sur ton cou immobile

je t’entends sourire

ce jour remanié sensible

j’ai le coeur dans la poche tirée au couteau

juste toi et moi qui s’égarent

tu cours si vite

ton chapeau de coquelicots

rouge du feu

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

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