L’odeur du calme

Le silence est maigre

Je vois

le fond d'une eau

Ton ventre

comme une terre mouillée

un pays de terres mouillées

Ton ciel est barbare

Je ne peux entendre les oiseaux

ils ont les ailes gelées

On s’était promis

Mains brûlantes

La tendresse est un leurre

J'ai gardé ton soleil

J’ai trempé mes pas

Tu n'es plus un monstre

Peut-être un poisson

ou un oiseau des eaux

J’amasse les histoires

La trouver pour l’oubli

Je réinvente ton soleil

Je vais sécher la pierre et l'arbre

J’irai bourgeonner ton souffle

sur le dos de l’ivresse

Qu’elle cherche les mots

les mots qui cherchent tes ailes

Et moi

Je vais

partir

avec la pierre

au fond de l'arbre.

Derniers commentaires

23.10 | 08:30

Magnifique !

26.06 | 08:26

Beau et fort

07.03 | 19:54

magnifique !

19.01 | 21:10

c'est doux de te lire. Comme si un nuage fondait dans ma bouche

Partagez cette page