Tu me parle ton silence
le ciel tombe dans la terre
le vol des d'oiseaux ne masquent pas le soleil
nos doigts écrasent les jours
il faut digérer le temps
peut-être aller plus vite que nos ombres
sortir du brouillard de nos corps
être l'un dans l'autre pour guérir
nos peaux maisons de sable
mots fatigués sable mouillé
tu es muette morte des mots
toujours cela recommence
larmes abîmées des rires
rêves au fond du sable
les vagues vont viennent
désensablent nos cœurs
il faut éplucher le temps
chercher la petite lumière
maison vide des peurs
peaux délices délires
délivrent nous de nous

 

Bas les masques
reste
ton sourire décore
la vie