Ton corps en hautes herbes
rougit mes mots
cœur rouge
larmes de pierres
ton rire coquelicot
guérit du feu
mains immobiles
retenir le souffle
le temps dure où vols d’oiseaux
les arbres recommencent
la forêt en silence
mains ouvertes
où passent les vents
je guette à l’intérieur
herbes sèches
la terre plisse les heures
la nuit bascule les corps
il reste la durée...