Il y a ce premier chant d’oiseau
comme pour déflorer la nuit
de mes mains s’échappent
des tendresses bleues et
éclatent tes prunelles
ton œil me regarde
je penche la terre
mes mains dans les arbres
vol d’oiseaux en soleil insensé
sous mes yeux sont cachés
les eaux pleurs
c’est comme un silence
comme toi
comme d’être celui qui s’en va
comme un désert
comme d’être celle
quand nous aurons enfin l’âge...